- GALERIE -
- CONTACT -
Eric DIDYM

Photographe

+33 (0)6 80 60 37 14

e.didym@free.fr
- PORTFOLIOS -
Page : 1 2 3 4

France Pologne Aller Retour

ou
La lumière et le sens

"Quand j'écoute Wagner j'ai envie d'envahir la Pologne" Woody Allen

On dit souvent que Versailles a engendré la Révolution française, qui elle-même, subtile donne de l'Histoire, a pondu le marxisme. Il y a comme ça en Europe, une espèce de ligne imaginaire, de lierre étoilé, qui va de Louis XIV à la chute du mur de Berlin, du roi Soleil à la chute du communisme.
En effet, lorsqu'en ce 9 novembre 1989, éclate le mur, bien des certitudes aussi volent en éclats, et le visage de l'Europe se redessine dans la douleur, sous l'emprise du marché sauvage et du renouveau religieux.
Vieux peuple, reliquat absolu de cette vieille Europe centrale, comme une ancienne baronne désargentée, la Pologne en constitue le dépôt même, le bréviaire exact de ce bouleversement majeur.
Vivant vestige de reliques et breloques, elle constitue un musée à ciel ouvert, et, à bien des égards, c'est la carte fidèle du fétichisme européen...
Se dégage alors une sorte de poésie du rance, où le désuet soudain se voit chargé d'un charme inouï, résultat hybride des noces du sacré et du kitsch dans toute son éclatante splendeur...
Ici la mémoire consigne tout, bric à brac, restes de guerre mondiale, capsules de coca cola, rosaires patinés.
Ce qu'on appelle, en fait, les valeurs européennes, la démocratie, les droits de l'homme, la tradition judéo-chrétienne, tout cela fonde le vrac du visage de la Pologne d'aujourd'hui.
Ce voyage plastique, pavane à demi mots, dans ce morceau d'âme d'Europe, nous dit bien des choses sur l'identité en éclats, la danse des repères, le mirage des veaux d'or, toutes ces choses si communes à nous tous qui forment à la fois notre aujourd'hui et notre demain matin.
Aziz Chouaki

Lien vers la galerie :
France Pologne Aller Retour
>> aller vers la galerie <<
Les chiens de DIDYM

Ici le chien est errance,
il est le « terrier » de l’âme,
il est miroir de l’homme et nous conte l’humanité...

Lien vers la galerie :
les chiens de Didym
>> aller vers la galerie <<
le Nouveau Paysage Familial

Dans ce projet, ma démarche photographique est simple, grâce à l’appareil panoramique, je photographie la famille dans son univers intime.
Je me positionne, dans la mesure du possible, à la place du téléviseur, qui en principe occupe la place centrale du salon, ainsi je réalise de longue pose frontale.
L’image panoramique englobe et « défie » le passage du temps.
Pour moi, le temps comprend la durée et la matérialité du procédé photographique. Certains adeptes de la photographie privilégient un temps de pose réduit, une concentration du moment, tandis que dans ma démarche j’opte pour un élargissement temporel et matériel ; L’image panoramique me fournit une grande palette que j’exploite en alliant le grand format à des poses et des mouvements prolongés.
Je propose ainsi à la famille un élargissement de leur rôle, de leur réaction et de l’événement photographique.

Lien vers le site :
surface sensible
>> aller sur le site <<
Lien vers la galerie :
Le Nouveau Paysage Familial
>> aller vers la galerie <<
Avant démolition

La mémoire liée au monde du travail part en lambeaux, les 19ème et 20ème siècles ouvriers sont bannis.
Les sites évoqués ici ont disparus, ou ont vocation à disparaître.

Images réalisées entre 1995-2004

Lien vers la galerie :
Avant démolition
>> aller vers la galerie <<
Alluviales

L’eau est une matière ?
On peu croire que les images mentales se suivent en cascade, mais sans ordre, et de façon un peu folle. Que ce qui les stimule et les nourrit sont nos idées, nos sentiments ou nos fantasmes…Et si c’était la matière ?
Il n’y a qu’à se pencher sur l’eau, et voir jaillir d’elle toujours les mêmes rêves et les mêmes images...
Il y a de la mort en elle nous dit Bachelard, du désespoir. Ce pourquoi lui sont attachés des destins funestes et dans nos douleurs, l’eau pleure avec nous.
Mais comme elle est fuyante et fluide, ces images passent vite, et elle suggère tout autant le temps de l’amusement. L’eau est gaie car elle est superficielle et changeante …L’eau égaie, car c’est l’élément de la métamorphose.
Nous pouvons ainsi l’aimer passionnément, car elle est aussi femme et mère.

Lien vers la galerie :
Alluviales
>> aller vers la galerie <<
Page : 1 2 3 4